jeudi 16 août 2018

Sumatra, l'île de tous les extrêmes

Pourquoi l'île de tous les extrêmes : le climat chaud et très humide, des routes très pentues mais aussi une population très accueillante et souriante, des paysages maritimes avec des vagues dantesques. Mais l'extrême ce fut aussi parfois un trafic intense, bruyant et des routes en très mauvais état.






Nos débuts en Indonésie furent très prometteurs avec la rencontre à Cilegon d'une association de cyclistes locaux fort sympathiques. Remise de cadeaux avec ces superbes tee shirts. Merci encore à tous.

Petit aperçu de la première bosse sur la côte ouest de Sumatra. Depuis bientôt deux ans nous avons eu des routes avec du dénivelé mais celle ci restera sans doute comme étant la plus rude, 5km 600m de d+.

Entourée par une végétation luxuriante à Wonosobo où se trouve une réserve naturelle pour la faune locale : tigre de sumatra, éléphant, rhinocéros, des grands macaques...

Des temples hindouistes

Les plages de surf de la région de Krui

Coucher de soleil et départ des pêcheurs sur la plage de Krui





Déjeuner face à l'océan indien

Petite sieste sous les cocotiers mais attention aux noix de coco

Petite mésaventure, en pleine nuit un réveil brutal orchestré par la marée montante submergeant la tente. Résultats des courses nos chaussures emportées par l'océan (au revoir nos tongs marocaines) mais aucun autre dégât hormis une mauvaise nuit et un repli rapide dans la forêt.

Les rouleaux avec des vagues de 3 mètres de haut impressionnant.


Un groupe de macaques crabiers à Pantai Laguna

Plage paradisiaque

Une noix de coco fraîche quel régal.


A Sumatra les plants de riz sont plantés manuellement et récoltés de même.

Stand de fruits locaux, quel plaisir de retrouver des fruits frais à un prix abordable, cela nous a manqué au Japon.

L'érosion façonne parfois des paysages étranges et très beaux.



Durant trois jours nous avons eu droit à une escorte personnelle, la police a estimé que la zone n'était pas très sûre.

On ne va pas se plaindre nous avons eu droit à une prestation all inclusive, nourriture et logement.

Le troisième jour pas le choix nous avons embarqué nos affaires dans la benne du pick up, la police a jugé que nous n'étions pas assez rapide 😂.

Petite photo souvenir au poste de police de Silaut. Un grand merci à tous les postes de police qui nous ont accueilli pour une nuit et offert une douche, voire le café et le repas. Toujours avec le sourire et la gentillesse des indonésiens.

Une fabrique de briques de construction sur la route entre Bengkulu et Padang.

Des pêcheurs artistes, nous sommes tombés sous le charme de ses barques de pêche.






Les toits traditionnels de la région de Minangkabau.


Durant 4 jours nous avons été hébergé chez Vino qui possède une école privée délivrant des cours d'anglais et d'informatique. Nous nous sommes prêtés avec grand plaisir à des séances photos et avons discuté en anglais avec ses élèves de tous âges. Pour beaucoup d'entre eux ce fut le premier contact avec des occidentaux.


Ici aussi le selfie fait des ravages.



Nous souhaitons bonne chance à tous ses jeunes que nous avons rencontré, tous très gentils et souriants.

Durant la matinée passée sur la plage avec des élèves à Vino, Christophe a donné un coup de main à des pêcheurs locaux pour ramener leurs filets. Il s'agit d'une pêche traditionnelle dont le principe est de ramener un filet déposé en mer environ 3 kilomètres plus loin. C'est un travail dur et épuisant labeur qui nécessite 2 bonnes heures et ne rapport parfois que très peu de poisson, juste de quoi nourrir les participants.



Pendant que Christophe travaillait dur Pascale a discuté avec les élèves, ici avec Aldi.

Incroyable, un pont réalisé grâce aux racines de deux immenses arbres se trouvant de part et d'autre d'une rivière.


Le riz prêt à être récolté

Des clous de girofle avant cueillette.

Les cabosses du cacoier qui une fois mûres seront ramassées puis ouverte en deux afin d'en retirer les fèves de cacao qui seront mises à sécher.


Ananas sauvage



Nous en avons vu beaucoup de ces grands lézards pouvant parfois mesurer jusqu'à 2 mètres de long.

Cours de cuisine indonésienne, fabrication de bakwan beignets de légumes, mais aussi de Lotek, lontong sayur. Des plats traditionnels indonésiens tous végétariens avec une préférence pour le lotek dont le secret réside dans la qualité du lontong et de la sauce à base de cacahuètes grillées.

Préparation des poissons séchés qui seront dans ce cas préalablement bouillis.

Le patron oeuvrant à la cuisson, affaire de timing.



Préparation des pancakes à la noix de coco un vrai régal.

Préparation de poissons frais, emballés dans des feuilles de bananes et grillés sur les écorces de noix de coco prodiguant une cuisson lente.

Avec notre ami Vino devant le stand de poissons en train de griller.

Pont suspendu à Padang Panjang, dans les nuages et sous la pluie.

Le centre culturel Minang de Padang Panjang



Camping dans la vallée d'Harrau.



Match de foot dans la boue (vallée d'harrau).


Passage de l'équateur et retour vers l'hémisphère nord.

Le martabak encore une spécialité indonésienne incontournable. Une pâtisserie composée d'une génoise fourrée avec des cacahuètes, bananes, chocolat, maïs ou mélange... Excellent
Le petit déjeuner, bakwan, tempeh ou tahu, lotek, bref que des bonnes choses.
Un aperçu de la route qui nous a mené jusqu'à Dumai, plus de 200 kilomètres de routes chaotiques avec un intense traffic.



Chargement des bagages sur le ferry qui nous mènera de Dumai à Malacca en Malaisie.


Nous avons beaucoup aimé l'Indonésie qui aurait mérité de s'y attarder plus longuement mais compte tenu des distances et du nombre des îles il nous a fallu faire un choix. Ce n'est qu'un au revoir encore un pays dans lequel nous reviendrons avec grand plaisir.

1 commentaire:

  1. Pont suspendu à Padang Panjang, dans les nuages et sous la pluie.


    ---- this is my pre weed

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